Clé de l'amour masculin?

Publié le par Miss Cynik


Alors c'est toute déboussolée que j'apparaît aujourd'hui à tout ceux qui me revoient après trois mois, un an… Yeux hagards, cernes, air absent… Non, c’est pas la drogue. C’est pas un coup de chaud dans l’est turc non plus.
 



C’est la tournée des ex. Les ex… Bien plus fidèles que les amours en titre, que les futurs, que mon chat, tiens.
 


Dévouement sans limite. Palette de regards de l’admiration à la supplique ! J’y croirais presque !!
 

Entre le dernier qui pleure au téléphone ou sur MSN la femme parfaite que je suis (et ouais !), et celui qui me propose tout simplement son amour, son toit, sa carte gold à condition que je renonce à ma dernière affectation, il y a les autres, qui insistent pour me voir dès le lendemain d’un resto, ou qui ne conçoivent pas meilleure compagne pour le prochain festival rock, qui en plein milieu de vacances sur la côte d’Azur pensent quand même à me demander confirmation et me rappeler pour la quinzième fois leur date de retour de la mer…


Y’a de quoi faire tourner la tête ! Les bras m’en tombent. D’habitude y’a au moins un petit relais. Ben là, c’est tous en même temps, forcément.


Me fais plus trop d’illusion. A presque 30 balais, ma paire de fesses peut sans problème être surpassée par celles  d’un paquet de nymphettes… C’est donc pas ça. Pas les prouesses non plus. Des pouliches élevées au porno ça manque pas non plus. Quant à ma grandeur d’âme, et la finesse de mon esprit…


Y’a quand même un truc qui a fini par attirer mon attention au milieu de leurs galimatias respectifs, et de leurs diatribes passées. Un truc auquel j’avais pas pensé,mais la quasi simultanéité des discours a fait se télescoper les ressorts de leurs amours.


Le rachat.
 


Comme ça fait pas mal de temps que j’ai fini de m’illusionner sur l’amour du prochain, que même la passion la plus débridée a toujours un petit quelque chose de regardage de nombril, j’étais un peu perplexe face à ces retours de flammes non réciproques.

  
Me disais d’abord, doit y avoir le syndrome de « suis moi je te fuis ».  Y’ a pas grand-chose à faire, et faut bien le reconnaître, on est tous des amateurs de frustration en puissance…


Mais des nenettes qu’on peut pas avoir, y’en a quand même un paquet pour chaque mec. Alors je veux bien croire que c’est dans les vieux pots et tout le tralala…


Le rachat, donc. Merde, ces petits salopards, ils supportent pas la potentielle mauvaise image que je peux avoir d’eux. V’la. Ils sont tous là à me supplier, en se rongeant les doigts. « Ah j’aurais jamais dû… Ah comment j’ai pu… Y’a personne d’autre que toi… ».

 



Publié dans Je suis nulle en amour

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