Horny

Publié le par Miss Cynik

Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots...

Horny, ce mot, je l'ai découvert cette année, et même pas en contexte de cabrioles.

 

Il m'a tout de suite déplu. A l'entendre, j'ai eu le sentiment de quelque chose d'éminemment vulgaire. Bien qu'utilisant sans modération un vocabulaire plutôt ordurier (Ce qui m'a joué de vilains tours! Mais c'est le revers de la médaille de la provocation, non pas de la provocation de prononcer des gros mots, mais de celle qu'on me trouve où on ne m'attend pas), et pas vraiment prude, avant même qu'on m'en ait expliqué le sens, et dès lors qu'il s'appliquait à une femme, ce mot m'a mis mal à l'aise.

 

Je ne pourrai jamais prononcer ce mot, je crois. J'utilise le détour de l'explication, qui sied parfaitement à mon piètre niveau d'anglais. Pourquoi le sens de "horni" dépasse-il pour moi celui d"excité" (excitée, en l'occurrence)? Je cherche les associations qui font naître en moi ce malaise. La sensation qui domine est celle d'un besoin sexuel à assouvir qui n'a plus rien du désir. En somme un besoin animal. Spontanément, si j'avais eu à traduire ce mot, me serait venu "en chaleur". Et l'image de ces chattes se tortillant dans la douleur tant la nécessité de se faire prendre les domine, me gène, me dégoûte. Pas un désir, non, un besoin dont elles souffrent manifestement plus qu'elles n'en prennent parti... Horny... Horse... Hennir... Jument à faire saillir.

 ... des mots, des mots sots, des mots beaux, des mots maux...

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Langages

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